Gouvernante en Ehpad, un métier nécessaire

Après plusieurs expériences dans le secteur sanitaire et le médico-social, , comme aide-soignante, Marianne Matundu est devenue gouvernante à l’Ehpad Geneviève Laroque de Morangis. C’est un poste transversal bien utile qui n’existe pas dans tous les Ehpad. Récit de son nouveau métier.

Sa fonction, en collaboration de l’équipe pluridisciplinaire, est d’assurer la gestion et le suivi de l’activité dans les domaines de l’hygiène et la sécurité du bio nettoyage de l’établissement, en s’assurant du bien-être et du confort des résidents.

Elle encadre et manage l’équipe des agents de service (ASH) chargés du ménage , de l’hôtellerie et de la restauration. Marianne facilite l’intégration des nouveaux agents. Il s’agit également de préparer les chambres lors des admissions de nouveaux résidents, de participer à leur accueil,  leur installation dans leur chambre en lien avec leur famille et l’encadrement soignant. Ses missions signifient aussi de vérifier le bon circuit du linge des résidents, la gestion stocks en lien avec les services techniques , de fournir les produits de toilettes des résidents sous tutelle extérieure, de s’assurer du bon déroulement des repas en salle à manger.

Vu sa fonction, elle participe à des différentes réunions de l’Ehpad (Conseil de la vie sociale, commission des menus etc..).

Des compétences acquises par l’ancienneté professionnelle  

Des conditions sont nécessaires pour exercer son métier souligne Marianne : « pour tout ce travail, il faut être bien imprégnée du fonctionnement de l’Ehpad.  ’ai surtout besoin d’avoir de bonnes relations, à la fois avec mes collègues, les résidents et les familles.

Marianne apprécie aussi de participer au conseil de la vie sociale et de pouvoir répondre à leurs questions concernant son travail, les causes et le règlement de dysfonctionnements.

Avant d’être gouvernante, Marianne a bénéficié de plusieurs formations et expériences professionnelles. Aide médicale-psychologique (AMP) en foyer pour personnes handicapées, puis formée comme aide-soignante à l’hôpital Lariboisière de Paris.

Son savoir-faire a du sens : « hier, avec mes contacts de jeunes en situation de handicap, aujourd’hui avec des adultes atteints de troubles cognitifs et grâce aussi à ma formation sur l’Humanitude dans l’Ehpad, cela m’aide dans mon travail.  Lorsque des résidents ou des familles sont tendus ou agressifs,  j’essaye toujours de les rassurer pour instaurer des relations apaisées ».