Le rôle central d'une psychologue

Publié le par Jacques Rastoul

Angeline Degouve exerce son métier à plein temps avec passion depuis 2012 et 2013 à l’Ehpad Geneviève La Roque de Morangis. Elle a choisi cette voie pour aider depuis toujours les personnes en souffrance. Psychologue clinicienne, spécialiste de l’analyse des entretiens, elle exerce un soutien auprès des résidents, des familles, mais également du personnel de façon ponctuelle. Satisfaite de la diversité de son travail, elle a élargi son action au fil des années. Angeline est également coordinatrice du pôle de vie sociale en collaboration avec l’équipe d’animation. Elle coordonne le Pasa (pôle d’activité et de soins adaptés) et l’accueil de jour.

Des taches multiples, de l'individuel au collectif

Ses missions sont très larges. Angeline accompagne et suit les résidents par le biais d’entretiens individuels sur la demande des familles, des soignants, du résident et de sa propre initiative. Il s’agit de répondre à des situations telles que la dépression, le deuil, l’anxiété, la fin de vie, l’apathie, des troubles du comportement, l’agressivité et les  conflits… Elle est toujours disponible et à l’écoute pour des entretiens avec les familles afin d’adapter la prise en soins proposés au résident. La construction du projet d’accompagnement personnalisé du résident fait aussi partie de ses missions.

Son travail est aussi collectif en coordination avec l’équipe pluridisciplinaire, et notamment avec l’infirmière coordinatrice et le médecin coordonnateur. Elle anime des groupes de paroles avec les résidents, un autre avec les familles au sein d’un café-débat. Angeline apprécie aussi sa participation au conseil de la vie sociale pour répondre aux questions et aux propositions des élus.

Son besoin d’échanger avec d’autres psychologues des Ehpad du Sega (Service essonnien du grand âge ) est nécessaire. Elle a pris l’initiative d’organiser tous les deux mois une rencontre avec eux sur la façon de travailler.

La crise du Covid a bouleversé ses missions « j’ai dû mettre la main à la pâte, partager des taches avec mes collègues pour soutenir et rassurer personnel confrontés à une grande souffrance dans leur travail, comme les résidents et les familles privés de visites »

« Je veux casser le tabou de la fin de vie »

La prise en compte des multiples pathologies des résidents est au cœur de sa pratique professionnelle. Sa nouvelle ambition l’a poussé à se former pour devenir référente en soins palliatifs. Sa volonté est certaine : « Je veux casser le tabou de la fin de vie et du deuil en sensibilisant le personnel et les familles pour lesquels je prépare un livret de conseils »

Angeline apprécie son activité. « J'ai un profond sentiment d'utilité dans mon métier, d'apporter le soutien, l'aide dont ont besoin les personnes que je rencontre et cela valorise ma pratique. Cela me pousse à me dépasser en permanence, à me remettre en question et a essayé d'aider encore davantage au quotidien.

Le contact relationnel avec les résidents m'apporte beaucoup de joie, de plaisir et de réconfort au quotidien. C'est ma meilleure reconnaissance». Merci Angeline

 

 

 

 

 

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