Affaire Orpéa, le rapport d’enquête de l’Igas et l’Igf
Le ministère a publié le 5 avril le rapport d’enquête qu’il a commandé. Dans cette rapide enquête menée en mars par l'inspection générale des Finances (IGF) et à celle des Affaires sociales (IGAS) à l'aide de 40 rapports des ARS, plusieurs affirmations contenues dans la livre « Les fossoyeurs » sont confirmées, mais pas toutes. Les dysfonctionnements les importants sont pointés sur les excédents budgétaires dégagés des dotations publiques. Parmi d’autres problèmes vérifiés on note : l’insuffisance de nourriture, dont des carences sur les aides au repas pour éviter des troubles de la déglutition, une prévention insuffisante des événements indésirables, des insuffisances sur la formation du personnel, une préférence à la performance financière plutôt qu'à des critères sur la qualité. Par contre, la présence de médecin coordonnateur est supérieure à la moyenne nationale. La gestion centralisée du groupe, ne facilite pas la marge de manœuvre des directions d’établissement, dont la rotation est de 1 à 7 sur dix ans.
Les CVS, "pas tous réunis au moins trois fois par an, ne sont pas assez un lieu privilégié d'échanges, de dialogues, de consultations et de résolutions des difficultés. La culture de la participation parait peu développée"
Quant aux dysfonctionnements majeurs, il ne concernent pas tous Ehpad du groupe.
Ce rapport ci -joint a aussi le mérite de décrire des anomalies avec précision qu'on retrouvent dans d'autres types d'Ehpad, le plus souvent liées au manque de personnel et la gestion des ressources humaines.