La nutrition joue un rôle clef face aux troubles cognitifs

Publié le par Réseau inter CVS 91

La maladie d’Alzheimer est un facteur de dénutrition, selon le Pr Agathe Raynaud Simon gériatre dans un article d’Alzheimer Infos. Les causes sont multiples : diminution du goût et de l’odorat, perte de la sensation de faim et de soif, problèmes buccodentaires et de vue, difficultés à déglutir. La dénutrition accélère le déclin cognitif et provoque selon le professeur un affaiblissent général de l’organisme qui augmente les risques d’infections, des fragilités musculaires et l’accroissement des chutes.

En matière de prévention, il faut surveiller la perte de poids, le refus de manger, l’hygiène bucco- dentaire, le plaisir de manger et tout ce qui donne envie de manger. Le cadre agréable pour prendre un repas, le rythme de chaque personne, la façon de se nourrir, la présentation des plats, leur couleur et leur odeur, leur texture, l’accompagnement, tout ce qui concourt à stimuler l’appétit

En plus de la qualité des menus, le conseil de la vie sociale et l’implication de ses membres dans la commission menus- restauration ont de quoi interroger les professionnel et de se soucier de la prévention

Selon la Haute autorité de santé, 270.000 résidents d’Ehpad (près de la moitié) et 400.000 personnes âgées vivant à domicile sont concernés par la dénutrition. Les troubles cognitifs liés à la maladie d’Alzheimer étant souvent à l’origine de cet état pathologique

 

 

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