Gwenaëlle, psychomotricienne : « Je ne vois pas le temps passer »

Publié le par Caroline Surun

Voilà trois ans maintenant que je travaille à l’Ehpad St Joseph d’Etampes sur le poste de psychomotricienne. 

Pour devenir  psychomotricienne, il y a 3 types de parcours d’études :

- La prépa qui prépare à plusieurs diplômes

- La première année de médecine

- STAP

Puis on passe un concours pour entrer à l’école,Les études durent ensuite 3 ans. On étudie l’anatomie, la physiologie, la psychiatrie, la neurologie et la psychiatrie. Durant la dernière année, on fait de nombreux stages sur le terrain.

Le psychomotricien travaille avec un large public  qui va du bébé à la personne âgée. En ce qui me concerne, j’ai postulé à l’Ehpad après m’être occupée de mes parents malades.

Un travail très varié passionnant

Mon travail au sein de l’établissement  est très varié ; tout d’abord, il est indispensable d’avoir le sens de la relation avec les résidents, le personnel et les familles.

Avec le résident, je propose des séances de gymnastique douce, de la relaxation, des massages, de la bobologie, c’est à dire prendre le temps de discuter avec le résident pour comprendre ce qui le préoccupe, le fait souffrir, afin de mieux le cerner pour l’aider ensuite. Je peux proposer des animations comme la pâtisserie car c’est une activité qui apporte beaucoup, du chant avec les résidents en unité protégée...

Avec le personnel soignant, je vais apporter mes conseils pour adapter les soins, le positionnement dans les fauteuils ou les lits. J’apporte aux animateurs des explications ou conseils pour qu’ils puissent proposer ou adapter l’animation en fonction des pathologies ou difficultés du résident. Je m’entretiens avec la psychologue, car nos actions se rejoignent.

Avec les familles, je prends le temps de discuter pour rassurer, expliquer la démarche de l’établissement si des actions ou changements sont proposés.

Administrativement, je dépends du directeur de l’Ehpad, j’agis en fonction des prescriptions des médecins, mais je gère moi-même ma journée, en accord avec les collègues. 

En un mot, je dirais que c’est un métier passionnant, je ne vois pas le temps passer !

 

 

 

 

 

 

 

 

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